Nom du blog :
nireok
Description du blog :
Pour les amateurs du plaisir de la beauté des mots.
Catégorie :
Blog Poésie
Date de création :
13.02.2018
Dernière mise à jour :
19.02.2018
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amicalement http://poemesp etitevero9
Par poemespetitevero91, le 26.11.2022
CRÉER À TORT
Toi l'homme qui un jour
A dû aimer ma mère,
Je ne sais rien de toi
Moi le petit dernier, qui trouve tous les jours.
Que la vie est amère
Sans pouvoir dire papa.
Et ce semblant d'amour
Des gens qui partagèrent
Mon enfance et mes joies ;
M'a fait même espérer et pleurer tout à tour,
Car jamais ils n'osèrent
Me prendre dans leurs bras.
Aussi mon cœur est lourd
Et trop souvent se serre,
Du vide qui est en moi ;
Trop souvent j'ai pensé, impossible retour,
Que bien qu'étant mon père
Toi, tu ne m'aimais pas.
Petit Amour
Amour tombe un jour
Dans l'oreille d'un géant,
Glisse et trébuche, lourde
Percutant le tympan ;
Holà ! y a-t-il quelqu'un ?
Dites-moi l'étrier !
Eh ! poussez-vous l'enclume !,
Marteau veut m'écraser.
Quand le dit pavillon
Est enfin traversé,
Notre amie prend pension
Vous l'avez devinez ;
Non dans les fosses nasales,
Car l'endroit est malsain !
Mais bien dans l'encéphale,
De monsieur "Triple-nain".
Là, œuvrant lentement,
Déployant tout son art,
Elle dévie sournoisement
Les appels du standard ;
Envoyant tout au cœur,
Qui ne sait pas trier,
Ses changements d'humeur,
Parent au plus pressé.
Jusqu'au jour le plus beau,
Du géant amoureux,
Madame "Double-nabot",
Étant son plus cher vœu.
Bulles
Par combien de couleurs
Et mouvements ondulés,
Passent-ils des heures
Sans jamais se lasser.
Là louant à cache-vague
Derrière un gros rocher,
Ressortent sous les algues
Pour nous émerveiller.
Dans un concert de bulles
Tous semblent regretter,
Par leur conciliabule
De ne pouvoir parler.
Devant un aquarium
Je ne suis prisonnier,
Que des pensées en somme
Qui ne font pas rêver.
A elle
Peu importe ton âge,
Tes cheveux, ou tes yeux,
Avec toi je partage,
Si tu me rends heureux;
Tu n'es pas très jolie ?
Qui donc est l'offenseur ?
Un de ceux qui t'ont dit :
N'entre pas dans mon cœur !
N'aies plus à en souffrir,
Et ne soit pas déçue,
L'amour peut te sourire,
Il est là ! l'as-tu vu ?.
C'est lui qui chante en moi,
Le reconnaîtras-tu ?
Pour écouter sa voix,
Penches toi un peu plus !
Beaucoup plus que la grâce,
Tu as en ton esprit,
Les mille et une faces,
Qui manquent aux filles d'ici ;
Bonté, douceur, sagesse,
Telles sont tes qualités,
Et rares sont les Déesses
Aussi bien qualifiées.
Avatar
Près d'un manoir
Des bords de Loire,
Une femme en noir
Guette le soir ;
Dans une Jaguar
Loin des regards,
Un homme en noir
Quitte une gare.
Puis il est tard
Las, dans un bar,
Il prend un marc
Sur le comptoir ;
Et croit revoir
Dans le miroir,
Cet œil hagard
De désespoir.
Sur le trottoir
Sans son peignoir,
Et ses bas noirs ;
Belle comme l'art,
Près d'un manoir
Des bords de Loire,
Une femme sans fard
Prend le départ.
A ma muse
C'est à toi que je dois, de faire chanter les mots,
Quand bien même parfois, ils disent ma colère ;
Les phrases ainsi faites, jamais ne sonnent faux
Mots que vous êtes doux, déclamés sans barrière.
Sont-elles jolies toutes ces périphrases,
Les rimes au bout des vers, aboutissent enfin,
Plus, elles s'articulent, pour dire avec emphase
Beaux textes découpés en des alexandrins.
Que de ma pensée sortent de nouveaux écrits
Je ne cultive rien, mais je sens que parfois,
Les pulsions contenues s'assemblent demandant qui
Aime les diriger jusqu'au bout de mes doigts.
Dans un élan que rien ou presque ne brise :
"Un vent irrésistible d'une force exquise",
Poème est engendré, attendant qu'on le lise
(Dire qu'il y manque un ver, serait une bêtise)
RÊVE
En ouvrant la fenêtre, un jour au champ de coq
Je ne pus retenir un cri d'admiration,
La neige recouvrait cette pauvre bicoque
Déjà menaçant ruine face à notre maison.
Et dire qu'il faisait beau, que le soleil luisait
Qu'elle seule avait blanchie, que le pré était vert,
Je distinguais à peine, un halo m'aveuglait
Le bout de l'horizon, tout n'était que lumière.
Puis petit à petit, je retrouvais la vue
Et je vis cette chose, apparition trop brève
Sortir puiser de l'eau, encore à demi-nue
Et pour se rafraîchir, la porter à ses lèvres.
D'un coup je suffoquais, et je me cru malade
Car ma vue se troublait, cherchant des précisions,
Mon cœur brutalement fit quelques pétarades
Accélérant le sang, de mes veines en pression.
De plus et sans raison, je me sentis heureux
Sans même y réfléchir, je sus que c'était çà ;
Inutile de lutter, car j'étais amoureux
Rien d'autre n'aurait pu me mettre dans cet état.
Je la guettais huit jours, en vain chaque matin
Essayant des prénoms digne de notre amour,
Quand je fus réveillé par un petit câlin,
Un grand bol de café et des tartines autour.
CAMPAGNE
Dans chaque cour de ferme
Est un tas de fumier,
Parfois même il y germe
Quelques épis de blés ;
La paille enchevêtrée
A des formes hideuses,
Et l'odeur exhalée
Vous flatte la muqueuse.
Entassés patiemment
Pour le faire bien grandir,
Des tonnes d'excréments
Ici viennent finir ;.
Un jus s'écoule ainsi
Des fétus un à un,
En fosse est recueilli,
On le nomme "purin".
Il sera étalé
Bien plus tard dans les champs,
Et en terre imprégné
Fertilisant les plants.
Mangez si vous voulez
De la viande ou de l'herbe,
Mais vous en conviendrez
Nous mangeons de la merde.
LE PEINTRE
Je rêve d'être peintre
De croquer une fleur,
Et à couteau tiré
D'étaler ses couleurs.
Là, léchant sur la toile
Les formes pendant des heures,
Une touffe de poils
Enfante la douceur.
Le sorcier du pinceau
À fait pleurer les tubes,
Scrutant sur le tableau
Son œuvre qui incube.
Sujet aux teintes chaudes
Irisé des effets,
Que l'artiste échafaude
En fondant les reflets.
Car enfin il transperce
Cette réalité,
Libère sa tendresse
Et dresse son chevalet.
Ma Lady de Pot
Dans une rue où un pot terne,
Me narrait quelques balivernes
D'une châtelaine et d'un régent,
Ne pouvant avoir enfant ;
Naquit jadis un jardinier
Qui dans un pot mit un rosier,
En un coin de l'appartement
Où batifolaient les amants.
Lorsque le pot fut découvert,
On s'extasia, car en hiver,
Sentir la rose, assurément,
Dépassait tout entendement.
Prétextant quelque recette
Bien enfouie dans sa cachette,
Le jardinier prie de désir
La châtelaine pour la guérir.
Et c'est ainsi que "Lady Rose",
Que nul ne remit en cause,
Vint au monde d'un coup de pot
Fille d'une Reine et d'un nabot.